SUR LES EAUX DU MEKONG
Du 7 au 13 Février 2002 - No. 1276

Fermé pendant de longues années, le poste-frontière fluvial entre le Vietnam et le Cambodge vient de s’ouvrir à nouveau aux touristes. L’occasion d’une semaine de navigation sur le fleuve entre Saigon et les temples d’Angkor.

Angkor, où la pierre se reflète dans les douves, avait été choisi par les Khmers pour sa proximité avec le fleuve

On approche de la frontière cambodgienne. Chau Doc sera la dernière ville vietnamienne.
Ici, les affluents du Mékong évoquent de grands boulevards convergeant vers un carrefour. L’un deux s’appelle le Bassac. C’est lui qui permet d’accéder au royaume khmer.
Autrefois, une ligne de front meurtrière passait à Chau Doc
Entre Chau Doc et la frontière cambodgienne, le Mékong s’élargit comme s’il se jetait dans la mer, désormais bien loin. Les voyageurs s’arrêtent aux douanes et attendent sous des paillotes que leur passeport soit visé par les autorités vietnamiennes puis cambodgiennes. On se croirait sur une île exotique, pacifique, peuplée d’enfants jouant au foot alors qu’ici passait autrefois une ligne de front meurtrière.

Olivier FREBOURG